Dans un courrier adressé début janvier aux inspecteurs des trois circonscriptions de Saint-Denis, la FCPE locale alerte sur les absences non remplacées dans les écoles, notamment dans le premier degré. Elle exige la « transparence » sur ces problèmes récurrents. Si la crise sanitaire a accentué le phénomène, « le manque de professeurs est un défaut structurel à Saint-Denis, qui n’a pas été réglé avec la rentrée normale organisée par le ministère », a écrit la fédération dans sa missive partagée sur la page Facebook Parents d'élèves FCPE Les Gueldres. 

La FCPE s’inquiète également des conséquences liées à ces non-remplacements : perturbation des apprentissages, « enfants déplacés de classe en classe, sans respect du non-brassage imposé par le protocole sanitaire et sans continuité pédagogique », déscolarisation… Le manque d’AESH dans les écoles ainsi que le non-remplacements des AVS sont aussi pointés du doigt. Plusieurs enfants qui se sont vus notifier des heures d'AESH n'ont pas pu en bénéficier explique ce réseau de parents d'élèves dionysiens. La situation est « préjudiciable en premier lieu à la scolarité des enfants qui y ont droit mais pèse plus largement sur la vie des classes et des parents ».

Une délégation de parents d'élèves de la ville sera reçue par les inspecteurs des trois circonscriptions le jeudi 21 janvier. En attendant, afin d'avoir un « état des lieux précis » de la situation, la coordination FCPE de Saint-Denis a demandé à être informé de manière hebdomadaire sur plusieurs indicateurs concernant les absences non remplacées et manque d'AESH. À savoir : le nombre de jour (ou de demi journée) d’absences non remplacées, le nombre d'heures d’aide (AESH) non octroyées, le nombre d’enfants déscolarisés.