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/ Un Dionysien sur un banc du Top 14

Jalil Narjissi. © DR
Jalil Narjissi. © DR

Agen vient d’encaisser une dixième défaite en autant de matches à Toulon samedi 14 novembre lorsqu’un communiqué tombe dans la foulée. Régis Sonnes est nommé entraîneur principal, accompagné de Sylvain Mirande pour les trois quarts et de Jalil Narjissi pour les avants. Ce dernier, 40 ans, est loin d’être inconnu à Saint-Denis. Si Jalil Narjissi a effectué la majeure partie de sa carrière pro dans le Lot-et-Garonne (2004-2016), c’est face au stade Delaune que l’ancien talonneur habitait avant sa majorité.

IMAGE : Le mondial de la rugby s'arrêtera à Saint-Denis

« J’ai commencé à l’âge de 7 ans au Sdus », se rappelle-t-il pour le JSD. Il quittera son club formateur une décennie plus tard sans jamais l’oublier : « J’ai toujours un œil sur le Sdus. Saint-Denis a une énorme importance pour moi. J’y ai encore mes amis d’enfance, mes racines. Je suis du Sud-ouest par adoption mais quand il faut recharger les batteries, je remonte ! »

« Un gros challenge »

Le voilà qui débute sur le banc du dernier de l’élite pour s’occuper des « gros », après des expériences d’entraîneur principal en Fédérale 1 à Marmande et Fleurance. « C’est un gros challenge. Mais je suis plus là pour m’investir dans un club qui me tient à cœur. Je sais ce que c’est de batailler pour le maintien. Je me dois d’essayer de tout faire pour qu’Agen retrouve son identité. » Les Agenais ont déjà prouvé (16-19) qu’ils en étaient capables il y a un mois face au Lyon olympique universitaire d’un certain Demba Bamba. À son sujet, Jalil assure :

« Ça fait toujours plaisir de voir des garçons qui viennent du même endroit et qui y arrivent! On s’est déjà croisé mais on n’a pas eu le temps de vraiment échanger. Je l’ai vu beaucoup plus jeune. Moi je n’avais pas son gabarit, mais j’avais la tête. Lui, aujourd’hui, il a les deux. »

Adrien Verrechia