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La Plaine
/ SOS pour une copropriété à la dérive

Alerté par l’appel à l’aide d’une locataire sur son Facebook SOS Logement, le JSD a découvert au 256 avenue du Président-Wilson un immeuble délabré, où trois femmes, comme seules conscientes des dangers, s'inquiètent des risques d'incendie, d'effondrement et des intrusions qui achèvent de leur pourrir la vie.
Dépotoir et pissotière, la cour du 256, avenue Wilson.
Dépotoir et pissotière, la cour du 256, avenue Wilson.

Caddies de supermarché, matelas, électroménager hors d’usage et autres rebuts, etc., tout ce qui s’accumulait dans la cour de l’immeuble, au 256 avenue Wilson, a été la proie des flammes. C’était au soir du 25 mars 2019. L’incendie, s’il n’a pas fait de victime, a copieusement léché le bâtiment et endommagé les fenêtres jusqu’au 1er étage. Bois carbonisé, vitres éclatées, la façade sur cour en porte encore les stigmates.

Le 21 septembre, nouvelle alerte. Les pompiers sont sitôt alertés par Nadia, l’une des locataires. Le feu, circonscrit à temps, avait pris dans la cave, lieu puant, envahi d’immondices. Depuis, l’accès en a été condamné, mais pas par une entreprise dépêchée par le syndic. Ce sont Nadia et deux voisines qui s’en sont occupées avec les moyens du bord. Pour cette maman de trois jeunes enfants, l’immeuble est « une photocopie » de celui dont elle a déménagé en 2015, au 6 rue Paul-Eluard. Une adresse de triste mémoire. En juin 2016, un violent incendie y a fait cinq morts et dix blessés. Plus grand avec ses 19 logements répartis sur 4 étages, le 256 Wilson est d’après elle dans le même état de délabrement. Voir pire.

Bonbonnes de gaz et marchands de sommeil

Aucun des 14 propriétaires n’habite sur place. Et plusieurs d’entre eux seraient des marchands de sommeil. En tous cas, leurs logements sont, comme on le dit, en surrocupation. S’y entassent des hommes originaires d’Asie du Sud, non francophones et probablement sans-papiers. L’inconvénient, outre la densité de cette population, est surtout qu’elle cuisine avec des réchauds alimentés par des bonbonnes de gaz. Les pompiers au lendemain du gros incendie ont comptabilisé dans l’immeuble pas moins de 16 de ces bonbonnes à haut risque. Depuis, personne ne semble plus s’en préoccuper, à l’exception de Nadia et de ses deux voisines. Dont Chahira, qui est arrivée là en 2016. « Moi, l’immeuble, je sens qu’il va s’effondrer sur nos têtes », redoute-t-elle à cause des canalisations hors d’âge. Car le suintement imprègne les murs et, plus grave, corrode les poutrelles métalliques du plancher haut de la cave. A tel point que des étais ont été posés à la va-vite pour prévenir un effondrement imminent, qui faute de travaux, surviendra tôt ou tard.

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Ce que craignent aussi ces trois femmes, ce sont les intrus, qui viennent ici s’alcooliser, fumer leur joint. Et pourrir la tranquillité des habitants avec leur tapage nocturne et leurs menaces envers quiconque vient à eux pour s’en plaindre. Avant la cave, c’est le grenier dont elles avaient dû bloquer l’accès. Il était squatté par des individus qui laissaient sur les paliers les bouteilles où ils avaient uriné. L’urine, aujourd’hui, souille toujours la cour, également utilisée par des vendeurs de maïs chaud pour stocker leur caddy. Pour empêcher ces multiples intrusions, une porte d’entrée en métal a pourtant été posée en avril 2019, après l’incendie.

D’après nos trois locataires, il en aurait coûté quelque 5000 euros, facturés à la copropriété par Poncelet, le syndic. « Quand je suis passée chez eux, raconte Chahira, ils m’ont dit : « Ah bon, on ne vous a pas donné la clé, ni le code ? » Depuis, on attend toujours. » Et la porte d’entrée s’ouvre à quiconque veut la pousser.

 

« Les charges ont doublé sans raison aucune » 

« En 2003, quand j’ai acheté mon appartement, ça allait encore », se souvient Vincent (1), bailleur d’un 28m2. A l’époque, la gestion est assurée par un syndic bénévole, propriétaire de plus de la moitié des lots. « Il tenait plus ou moins les choses en ordre. » Mais quand il a passé la main au cabinet Poncelet en 2016 « du jour au lendemain, les charges ont doublé sans raison aucune. Elles sont passées pour moi de 160 à 340 euros par trimestre. Je me suis dit : c’est pas grave si les travaux sont faits. Le problème, c’est qu’ils n’en ont fait aucun, et que c’est maintenant une catastrophe ! », raconte Vincent, qui en plus s’est vu infliger voilà deux ans « une facture de 1000 euros pour 300m3 d'eau » Cinq fois plus que ne l’indiquait son compteur individuel. « J’ai d’abord galéré pour prendre rendez-vous chez Poncelet. Ils m’ont dit « OK, on va vous régularisez ». Mais deux mois après, rebelote ! »

Puis c’est une assignation au tribunal d’instance où le syndic réclame en outre une condamnation de « 1500 euros de dommages et intérêts ». Reconnu comme étant de bonne foi, Vincent devra quand même s’acquitter de « plus de 500 euros de frais" d’avocat, d’huissier, de recommandés. « Depuis, le syndic ne me répond plus. J’ai été blacklisté. » Dépité, il a maintenant pris ses distances avec la copropriété, dont il dit payer les charges quoi qu’il en soit. Mais il n’en va de même pour la majorité des propriétaires bailleurs. Les impayés dans l’immeuble s’élèvent à près de 50 000 euros !

Sollicité par le JSD, le cabinet Poncelet assure qu’il « s’attache à gérer au mieux » l'immeuble. « Des travaux y sont réalisés régulièrement », ajoute le syndic qui met surtout en garde le journal, par voie d’avocat, en cas «  d’article injustifié ».

Marylène Lenfant

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(1) Le prénom a été changé

 

Pour en savoir plus: 

Réactions

Que fait la Mairie de Saint-Denis contre ce type de copropriétés qui pullulent à Saint-Denis ? Rien comme d'habitude !!! Ils attendent des incendies, des accidents, ... pour pouvoir vitupérer contre l'Etat. Lamentable !
Bonjour C'est une situation qui semblait être connue par les services de la mairie sans actions concrètes. Certains soupçonnent une certaine complaisance vis à vis du cabinet Poncelet. Et puis quand un syndic menace le JSD par voix d'avocat (et aucun élu se bouge pour à minima s'indigner)... ça ne sent pas la sérénité. Ça ressemble à des pratiques... italiennes. Du sud.
Pour qu'un immeuble fonctionne il faut un travail commun entre le conseil syndical et le syndic. Si aucun des quatorze copropriétaires du 256 avenue wilson ne s'investit dans la gestion de l'immeuble alors c'est difficile. Si un seul des 14 copropriétaires souhaite une meilleure maintenance du bâtiment, alors elle/il peut faire beaucoup. Par exemples étudier les contrats de maintenance, analyser la comptabilitéet et les factures. Chaque copropriétaire a le droit de rechercher un nouveau contrat de syndic et d'envoyer celui-ci en LRAR au syndic actuel pour mise au vote lors de la prochaine assemblée générale du syndicat des copropriétaires. Voilà ce que peut faire Vincent dès maintenant sans attendre la prochaine convocation à une assemblée générale. À savoir qu'avec l'état d'urgence sanitaire le syndic a le droit de reporter l'AG jusqu'au 31 décembre 2020 maximum.
Le cabinet Poncelet a encore frappé... de péril ! Le silence suspect de la municipalité de Saint-Denis, sur les méthodes du cabinet Poncelet, traduirait une complicité "passive" entre la Mairie de Saint-Denis et le cabinet Poncelet. A noter que les permanences de Mathieu HANOTIN et d'Eric COQUEREL (Député de Seine-Saint-Denis) ont répondu aux différents signalements sur cet immeuble. Comme d'habitude, les élus de Saint-Denis restent silencieux sur ce dossier, en ne répondant jamais aux habitants qui les sollicitent. Et, pour faire passer la pilule, hop, "on" envoie le Journal de Saint-Denis faire un article. Rappel : A travers les différents renoncements de la Ville de Saint-Denis sur ces thèmes, un boulevard est laissé aux marchands de sommeil confirmant que Saint-Denis est une ville propice à leur développement. Le conseil citoyen Grand Centre-Ville avait commandé une étude sur les incendies d'immeubles à Saint-Denis. Sans revenir sur le bien fondé de cette étude et sur son coût particulièrement élevé (20 000 euros), il est surtout important de rappeler l'obligation de résultats qu'implique une telle étude. Or, depuis la restitution de l'enquête sur les incendies d'immeubles (réunion publique organisée le 19 janvier 2019), aucune communication officielle n'a été publiée depuis, ni par la municipalité, ni par le conseil citoyen Grand Centre-Ville. Citation du conseil citoyen Grand Centre-Ville : "C'est à la puissance publique aujourd'hui de prendre ses responsabilités face aux risques identifiés, en coordonnant les diverses parties concernées, habitants, associations, services administratifs, responsables. Les élues de la ville présentes lors de la restitution, ainsi que les responsables des services, ont annoncé leur engagement dans ce sens. Un groupe de travail va être mis sur pied pour donner un contenu concret à ce plan. Le conseil citoyen a lui aussi dit qu'il était prêt à accompagner cette démarche. On peut espérer que ce travail aboutisse sur une plus grande sécurité pour les habitants exposés au risques des incendies mais seul le résultat final permettra de dire si les engagements d'aujourd'hui sont à la hauteur des enjeux." → Il s'agit du dernier communiqué rédigé sur ce thème. Depuis, plus rien. Dès lors, plusieurs questions se posent : - Où en est-on des engagements pris par la municipalité ? Quelles dispositions ont été prises pour réduire le nombre d'incendies dans les immeubles ? - Où en est-on du "groupe de travail" qui devait être mis sur pied entre la municipalité et le conseil citoyen Grand Centre-Ville ? Les associations, les amicales de locataires et les collectifs ont-elles été conviées à ce "groupe de travail" ? - Où en est-on des différents signalements sur les marchands de sommeil à Saint-Denis ? - Quel impact a eu l'étude incendies commandé par le conseil citoyen, sur la politique de la municipalité relative au logement ? Plusieurs signalements de marchands de sommeil ont été transmis aux services de la Mairie de Saint-Denis, et sont restés sans suites. La municipalité annonce depuis plusieurs années un "renforcement" des services d'hygiène habitat, avec des recrutements d'inspecteurs salubrité. Mais les services d'hygiène demeurent toujours en sous-effectifs chroniques. Chaque copropriétaire contactant les services d'hygiène de Saint-Denis se retrouve promené entre les services de Plaine Commune et les services de la Mairie, chaque partie se renvoyant la balle. Précisions : un employé du cabinet PONCELET a été vu dernièrement au 256 Avenue du Président Wilson, pour prendre des photos des caves pourries. Poncelet semble se réveiller bien tardivement, suite aux différentes publications qui ont circulé sur les réseaux sociaux, à propos de cet immeuble. Le cabinet PONCELET semble découvrir la présence de marchands de sommeil dans l'immeuble. Ou fait mine de le découvrir...
Bonne nouvelle : un copropriétaire du 256 avenue du Président Wilson, vient de gagner au Tribunal d'Instance de Saint-Denis, contre le syndic Poncelet ! Un copropriétaire a été assigné au Tribunal d'Instance de Saint-Denis, par le cabinet Poncelet, sur les charges d'eau froide. Il convient de préciser que c'est un des seuls copropriétaires à payer ses charges au 256 avenue du Président Wilson. Le cabinet Poncelet réclamait au copropriétaire un paiement d'environ 345 mètres cube de charges d'eau froide, pour un logement de 28 m². Une facturation complètement délirante de la part du cabinet Poncelet, d'autant plus que le copropriétaire et son locataire ont bien vérifié : le logement n'a pas de fuites d'eau. Il est impossible que 345 mètres cube d'eau froide se soient écoulés de ce logement, via des fuites d'eau. Etonnant que le cabinet Poncelet s'acharne à ce point contre un copropriétaire bien intentionné, et encore plus surprenant qu'en parallèle, Poncelet se montre si silencieux à propos des marchands de sommeil qui pullulent dans cette même résidence… ! Dommage aussi que Poncelet ait "oublié" de vérifier si le commerce pourri du 256 avenue du Président Wilson n'a pas ses consommations d'eau branchées sur les parties communes de l'immeuble… consommations d'eau du commerce qui se retrouverait du coup directement facturées dans les 345 mètres cube à ce malheureux copropriétaire. Les commerces ont l'habitude de magouiller de la sorte dans les copropriétés… ! Le copropriétaire a contesté devant le Tribunal d'Instance de Saint-Denis les charges d'eau froide réclamées par Poncelet, et le copropriétaire a finalement eu gain de cause. Poncelet va être obligé de revoir sa copie, sur ses de charges d'eau froide. Précision très importante : le cabinet Poncelet devra prouver qu'il a assigné devant les Tribunaux, les marchands de sommeil débiteurs du 256 avenue du Président Wilson, avec la même férocité et la même énergie qu'il a déployé, pour s'acharner contre le copropriétaire en le taxant de 345 mètres cube de charges d'eau à payer. Si le cabinet Poncelet laisserait filer les impayés des marchands de sommeil, et s'acharnerait uniquement sur les supposés impayés de charges d'eau envers un seul copropriétaire, alors cette différence de traitement entre les différents copropriétaires, ce deux poids deux mesures pourrait être considéré comme inadmissible, très grave. Et il conviendrait dès lors de dénoncer le cabinet Poncelet pour ce favoritisme ! Ce n'est malheureusement pas la première fois que Poncelet s'acharne contre un copropriétaire qui paye ses charges normalement, pour lui facturer des charges d'eau froide délirantes. Poncelet a déjà procédé de la sorte dans d'autres immeubles à Saint-Denis. Pourquoi le cabinet Poncelet continuerait-il d'accabler de charges d'eau froide les propriétaires "bons payeurs" ? Mystère... La Ville de Saint-Denis laisserait faire le cabinet Poncelet depuis des années, sans jamais s'opposer à telles méthodes. Une complicité "passive" se serait ainsi instaurée entre la Mairie de Saint-Denis et le cabinet Poncelet. C'est peut-être pour cela que les cabinets de Mathilde CAROLY (Maire-adjointe au logement, à l’hygiène de l’habitat et à l’habitat) et David PROULT (Maire-adjoint à l'urbanisme) ne se pressent pas pour répondre sur cette affaire du 256 Avenue du Président Wilson. Le Député et ancien Maire-adjoint à l'urbanisme, Stéphane PEU, se montre étrangement silencieux aussi. Les élus de Saint-Denis et les services municipaux n'ont d'ailleurs jamais soutenu les copropriétaires en lutte contre ces syndics indélicats, ce n'est pas un hasard. #OnN'oublieraPas
Si le cabinet PONCELET n'arrive plus à gérer cet immeuble et ses nombreux impayés avec les marchands de sommeil, pourquoi le cabinet PONCELET s'entête t-il à conserver la gestion de l'immeuble ? Pourquoi l'immeuble n'est-il pas passé directement sous la gestion d'un Administrateur Judiciaire ? Comme le prévoir la législation, lorsque le taux d'impayés devient trop important et ingérable. De toute évidence, le syndic Poncelet est fautif pour avoir abandonné la gestion de cet immeuble (tout en conservant son mandat de gestion !), en laissant trop pourrir les choses !
La mairie interviendra uniquement si les propriétaires s’organisent pour chasser Poncelet et pour obtenir soit un nouveau syndic clean ( de préférence extérieur à Saint-Denis) soit une administration provisoire. En fait, la mairie se manifestera rapidement si les propriétaires honnêtes et les locataires réussissent à gêner les marchands de sommeil qui servent opportunément de moyen pour gentrifier de manière rampante la ville. A ce moment là, la ville « volera » au secours de la copropriété. Elle proposera par urbanis tout un tas de diagnostics obligeant la copropriété à des travaux onéreux sous peine d’insalubrité. Urbanis proposera même des prêts « défiants » toute concurrence a des Copros déjà surendettées. Elle fera tout en fait pour que la situation devienne intenable pour les propriétaires normaux. Elle fera tout sauf utiliser ses prérogatives de puissance publique afin de lutter contre les nombreux marchands de sommeil et syndics aussi véreux que Poncelet. Gentrificatiô, vous avez dit? Il est surprenant que l’article en question n’ait pas choisi de recueilli une réaction de messieurs Proult, Peu et Russie. Ils auraient pu ainsi détailler les nombreuses actions qu’ils ont mis en œuvre contre les agissements de Poncelet et consorts.
Je voulais remercier lecteur JSD pour sa précieuse contribution à cet échange qui n’est en aucun cas une enieme défense de l’immobilisme de la mairie et de la Plaine commune ni une mise en cause des propriétaires normaux qui seraient seuls responsables de ces nombreuses situations. Pourtant, la mairie sait parfaitement la collaboration qui existe entre ce genre de syndic et les marchands de sommeil jamais présents en as, ni joignables...::
Bonjour, le dirigeant du cabinet Poncelet n'est pas un inconnu , à 2 reprises par le passé ,avant 2010, le cabinet Poncelet avait engagé en vain des poursuites contre le JSD qui avait dans des articles dénoncé la gestion calamiteuse de certains immeubles .Notre journal comme toujours avait pourtant publié dans ses colonnes le droit de réponse demandé par ce cabinet.. A l'évidence le dirigeant, bien connu ,n'aime pas la presse du moins celle qui dénonce ses turpitudes.
@Marylène Lenfant. Il aurait été judicieux de donner la parole aux personnes en charge du logement (Stéphane Peu et Mathilde Caroly) afin de mesurer leurs actions ou plutôt leurs inactions. C'est une situation qui n'est pas nouvelle. On a l'habitude de voir les pages Facebook des élus et autres députés parlant beaucoup à la première personne. La c'est plutot " J'ai pas fait" ou "j'ai fermé les yeux sur ce syndic" ou "j'ai renoncé". Il y a eu un renoncement à l'échelle de la ville tout en s'affichant en maire "bâtisseur".
Azzedine rédac chef, avec des conseils à la journaliste Mme Lenfant, vraiment c'est l'homme universel !!! bon, coté compétences, il a encore du chemin à faire. Allez imaginons et cauchemardons Azzedine dans la fonction revendiquée. Nous aurions à la une, en première semaine "pourquoi tous ces pauvres, pour la semaine suivante pourquoi des constructions pour les pauvres, la troisième, un service social pour les pauvres cela sert à quoi ,la quatrième comment remplacer les plus démunis, la cinquième comment le socialiste Hanotin va faire partir les pauvres etc …. Nul doute, il y ajouterait quelques brèves, sur ses ennemis et obsessions préférées en les dénonçant nommément Braouezec son préféré suivi de Peu de Russier et de Pailard. Il a écrit dans ces colonnes leurs noms des centaines de fois . Sous la main de fer d'Azzedine Le JSD deviendrait sans nul doute "je suis partout à Saint-Denis".
@Azzedine nous n'avions pas attendu vos recommandations pour contacter Mathilde Caroly, maire adjointe en charge de ces questions. Ma collègue Marylène Lenfant lui a fait parvenir un mail dans le cadre de la préparation de son article. Un mail qui n'a pas reçu de réponse. Cordialement Yann Lalande
@Yann Lalande Merci pour ce retour. On se pose la question car cela n'a pas été précisé dans l'article. @Vérités. Un mot de compassion pour ces pauvres qui vivent la dedans? Devinez ou vivent les bailleurs? Je ne suis pas sur qu'ils vivent dans ce taudis. Mais on voit qui vous soutenez. Yann Lalande vient de me donner raison. Le JSD a contacté l'élue responsable en charge du logement qui n'a pas daigné répondre. Mais au lieu de dénoncer cette situation, vous préférez gardez vos oeillères. Avec des défenseurs comme vous, les pauvres n'ont pas besoin d’ennemis. Bien à vous.
@vérités. La question qui ressort est la suivante. Est-ce que oui ou non la majorité municipale et la Plaine Commune mettent tout en oeuvre pour chasser les marchands de sommeil et les syndics véreux? Est ce qu'ils soutiennent par des aides juridiques voire financières les propriétaires et locataires avec ces pratiques très largement répandues sur la ville?
Tiens, Mathilde Caroly qui ne répond pas à une sollicitation du JSD ? Quelle surprise… ! Problème de compétences de l'élue vis-à-vis de sa délégation ? Dossier trop sensible pour le 256 ? Hésitations des élu(e)s, très frileux à l'idée de dénoncer des marchands de sommeil et un syndic véreux ? Sans doute que Mathilde Caroly est plus à l'aise pour couper la parole aux intervenants pendant les réunions publiques, lorsque le problème des logements insalubres et des marchands de sommeil est abordé. Cette absence de soutiens des élus et de la Mairie, vis-à-vis des locataires en détresse et des copropriétaires en difficultés, est un vrai problème. Etonnant, car sur ce reportage de RTL de novembre 2018, Mathilde Caroly avait pris la peine de répondre… ou de réciter sa leçon, libre à chacun d'interpréter son intervention à la radio comme il l'entend : https://youtu.be/uzGCj6cy_8g
Le cabinet Poncelet comme d'autres syndics véreux qui pullulent a Saint-Denis font ce qu'ils veulent avec les propriétaires ,les propriétaires dénoncent avec preuves à l'appui toutes les arnaques en tout genre qu'ils pratiquent ,ne parler pas de politique ou autres a la mairie ,ils sont complices des méthodes des syndics de Saint-Denis et ont la complicité de la justice du département cela et prouvé ,toutes ces histoires sont de connivences avec ce qui ce passent en France ,une France sous l'occupation de groupes malhonnêtes ,et qui vous déciment au fils des mois des années vos revenus a coup de charges démentiel ,ils font exprès de ruiner les propriétaires pour qu'ils ne puissent l'ai attaquer en justice ,ils utilisent leurs bras droits sur le terrain pour mettre pression en cas de rébellion ,et quand ils ce passent quelque chose de très grave squatteurs ,feu n'importe croyez-moi vous êtes livrer à votre merci ,ce qui ce passe a Saint-Denis c'est exactement ce qui ce passe en France pour le coronavirus une belle bande de voyous au pouvoir qui ne sont là que pour détruire le Peuple Français mais tôt ou tard tout ce paye dans la vie ! En attendant ce sont les honnêtes citoyens qui ont la vie gâché par toutes ces enflures de syndics et politiques de mèches a quand une plainte pour faire tomber tout ce ramassis de merde?
Toujours pas de réaction de l'executif municipal malgré ces témoignages nombreux et accablants??? Il faut juste que Madame Caroly, messieurs Proult et Russier sachent que les victimes de ces montages frauduleux et répétés regroupent leurs expériences, échangent..... Le moment venu, quand cet édifice vacillera, ils porteront à la connaissance de la justice tous ces éléments.
Les cocos se sont érigé en Nabab régnant sur la ville avec une main de fer comme l'époque du soviet suprême. Le peuple dans la misère et le prolétariat ,les chefs dans les châteaux . Ils ont saisi des copropriétés pour mise en péril et préempter des biens sous le falacieux recours de maintien des prix . Et ensuite se servent pour se sucrer et se gaver . Combien de bien ont été dévoyés pour ensuite atterrir dans les bras des élus . Bon débarras pour l'instant les remplaçants doivent faire attention à ne plus jouer sur ce terrain . Les citoyens sont là pour remettre les points sur les i.