Dans le JSD n°801, l’article intitulé « Désobéisseurs et Jolie Môme » fait le point sur la soirée de soutien aux enseignants résistants le samedi 26 septembre au cabaret la Belle étoile. Nous souhaitons apporter certaines précisions sur le mouvement des désobéisseurs sur le 93.
Il est fait référence aux 2500 enseignants qui ont « désobéi » sur la Seine-Saint-Denis. Il faut souligner que c’est une intersyndicale départementale regroupant le SNUipp-FSU, SUD éducation, le Snudi-FO et la CGT éduc’action qui a appelé au gel des aides personnalisées. Ce mouvement sur le 93 a été initié, organisé et donc appuyé par l’intersyndicale, et non par une seule organisation. Seule l’unité a permis à ce mouvement de se développer à un tel niveau sur le département et de créer un rapport de force favorable aux écoles, aux parents, aux élèves face à l’inspection académique.
Les parents d’élèves, les élus municipaux et des enseignants ont, par leurs actions, permis de créer un réel rapport de force sur la ville ayant permis de retirer des données relatives à la nationalité des élèves dans le fichier « Base élèves ». Actuellement, plusieurs directeurs et directrices sur Saint-Denis refusent de ficher les élèves, soutenus par le SNUipp-FSU et SUD éducation.
Nous restons engagés à Saint-Denis dans une démarche unitaire entre organisations syndicales.

Catherine Kernoa, pour le SNUipp-FSU, section locale Saint-Denis
Rodolphe Ciulla, pour SUD éducation, section locale Saint-Denis