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Pistes cyclables/
Pas n’importe comment ni n’importe où
Des pistes cyclables il y en a surement besoin mais pas n’importe où et pas n’importe comment. Nous en sommes au stade où les piétons doivent se déguiser en pan de mur pour circuler sur les trottoirs et surtout ne pas protester quand ils sont importunés, c’est-à-dire se taire. Monsieur Christophe Piercy dit (dans une interview que le conseiller municipal délégué à la ville cyclable a accordée au JSD daté du 23 septembre 2020, ndlr), que quand il y a des problèmes de cohabitation c’est souvent que les infrastructures sont à retravailler, sans aucun doute. Pensez-vous que la piste cyclable faite sur le trottoir devant le Gai Logis (380-382, avenue du Président-Wilson) a été bien réfléchi ? Je ne sais pas. Sur cet emplacement, il y a deux sorties de la cité qui sont beaucoup utilisées, 202 logements, 6 commerces et le local de 3 associations. Ce trottoir est un vrai danger, il y a aussi la boîte à lettres. Au niveau des commerces, trois sont actuellement fermés mais en travaux et vont rouvrir. Nous espérons que les autres le feront aussi. Quand nous sortons il faut avoir les yeux à droite et à gauche car ça roule dans les deux sens (vélos, motos, scooters, roues, patins à roulettes, trottinettes…). Le local associatif est aussi le siège de l’Union des associations des riverains du Stade de France et quand nous sommes en assemblée, ça fait du monde ! Donc attention à la sortie, quelquefois tard le soir, il faut donc monter la garde afin de la sécuriser.
Nous avons écrit à M. le Maire à ce sujet et nous avons demandé que cette piste soit déplacée. Réponse de M. Russier : « Ce n’est pas moi qui l’ai décidée, c’est M. Troussel, adressez-vous à lui ». Nous avons suivi son conseil, nous avons écrit à ce monsieur, les 3 associations l’ont fait, aucune réponse. Nous avons eu plusieurs accidents sur le trottoir. C’est curieux, certaines fois il y a des accidents dans certains endroits de la ville dus à des traversées de rue, on en fait tout un pataquès, là on en a jamais parlé, pourtant une personne âgée a été accrochée trois fois dont une fois renversée et la moto court toujours. Cette dame a été hospitalisée, opérée à l’épaule, a gardé de graves séquelles et ne peut plus se servir de son bras (le chirurgien l’avait prévenue). Un dossier a été constitué et envoyé à la mairie, elle n’a jamais eu de réponses. C’est vrai que les vieux ils ont fait leur temps et puis sont des emmerdeurs ! Pourtant s’il n’y avait pas de vieux certains n’auraient pas ce qu’ils ont aujourd’hui.
Maxime Gadreau dit (dans une interview que ce membre de l’association Paris en selle - Plaine Commune a accordée au JSD daté du 23 septembre 2020, ndlr) que si des personnes vulnérables circulent sur la voirie, c’est qu’elles s’y sentent en sécurité. Je ne comprends pas bien ce qu’il veut dire. Que je sache les personnes vulnérables n’ont rien à faire sur la voirie, la voirie ce n’est pas les trottoirs. Quant à dire qu’il faut des formations pour circuler à vélo, c’est une vérité flagrante. Mais en France on met souvent la charrue avant les bœufs, quand on voit ce que certains font avec une moto, tout reste possible à vélo. Quant à la voiture, l’automobiliste est la bête à abattre, il faut acheter une voiture, y mettre du carburant et la laisser au garage, ce n’est pas facile car on s’attaque à une sacrée source de revenus et surtout d’emplois.
Alors Messieurs, vous qui décidez beaucoup de choses nous concernant, faites fonctionner votre matière grise !