En bref

Réfugiés
/ La Cimade interpelle les villes

Dans l’appel « Accueil des personnes migrantes : les municipalités ont le pouvoir d’agir », publié au lendemain des élections municipales, la Cimade interpelle les villes pour qu’elles interviennent « en faveur du respect des droits fondamentaux des personnes migrantes». Si la politique migratoire et d’asile fait partie des compétences de l’État, l’association qui milite pour le droit des exilés et des réfugiés insiste sur le fait que les communes ont « le pouvoir » d’intervenir «au titre de la clause générale de compétence ».

Avec la crise sanitaire « des mesures fortes et urgentes s’imposent, et les villes, en tant qu’actrices de première ligne, peuvent y prendre part », souligne la Cimade dans ce texte consultable sur son site internet. Accès aux droits, à l’aide sociale, à l’hébergement ou encore à la scolarisation : l’association invite les municipalités à apporter des « réponses concrètes ».

Réactions

Stop au dévoiement du droit d'asile. Stop au détournement de la convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés. Le statut de réfugié est réservé aux personnes en danger dans leur pays d'origine. L’État français accorde sa protection aux personnes persécutées par les autorités de leur pays d'origine. Les personnes en provenance de pays sûrs ne respectent pas le livre VII du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Les associations collaborant au dévoiement du droit d'asile participent à sa disparition. La Seine-Saint-Denis n'est pas une zone de non-droit. Le nouveau Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin est chaleureusement invité à faire appliquer le CESEDA dans le département de Seine-Saint-Denis.