En ville

Covid-19
/ L’hôpital Delafontaine lance la vaccination

La campagne de vaccination a commencé mercredi 6 janvier dans les hôpitaux dionysiens. À partir de ce lundi, le centre de vaccination est ouvert aux personnels hospitaliers et aux professionnels de santé de Plaine Commune âgés de plus 50 ans ou présentant des facteurs à risque.
La vaccination contre la Covid-19 a débuté. © Photo du groupement hospitalier Plaine de France
La vaccination contre la Covid-19 a débuté. © Photo du groupement hospitalier Plaine de France

C’est parti pour la campagne de vaccination contre la Covid-19 à l’hôpital Delafontaine. « Les vaccinations ont démarré dès mercredi 6 janvier. En trois jours, c’est prêt de 400 personnes qui ont été vaccinées », indique le centre hospitalier dans un communiqué. Ces personnes sont d’abord le personnel de Delafontaine ainsi que des personnes en Ehpad et en unité de gériatrie de l’hôpital Casanova.

Pour cette première session de la campagne, « les publics concernés sont les personnels hospitaliers et les professionnels de santé de ville de plus de 50 ans ou présentant des facteurs de risque, ainsi que les résidents des Ehpad et les patients des Unités des soins de longue durée (USLD) en gériatrie », indique le groupe hospitalier.

À partir de ce lundi 11 janvier, le centre de vaccination de Delafontaine sera donc ouvert « pour les personnels hospitaliers et les professionnels de santé du territoire » de Plaine Commune. Il sera possible d’y aller « les lundis, jeudis et vendredis de 9h à 12h45 et le mercredi de 13h à 15h30 ». Pour prendre rendez-vous, il faut appeler au 01 42 35 60 90.

Pour l’instant, cela concerne seulement « les professionnels de plus de 50 ans ou présentant des risques de comorbidité travaillant dans les secteurs de la santé et du médico-social », précise l’Agence régionale de santé d’ÎIe-de-France.

Le centre hospitalier se veut rassurant auprès du public. « Les vaccinations sont effectuées par des médecins ou des infirmières sous supervision médicale. Les patients ont sur place toutes les informations nécessaires et une surveillance est effectuée pendant 15 minutes après l’injection. Une seconde injection est ensuite nécessaire »,  est-il indiqué.

Directeur médical de la cellule de crise Covid-19 à Delafontaine, le Dr François Lhote, l’un des premiers à se faire vacciner, explique qu’il est « essentiel que les professionnels de santé montrent l’exemple pour protéger leurs patients et leurs proches mais aussi pour rassurer les Français encore trop nombreux à être méfiants ».

Aziz Oguz

Réactions

Montrer l'exemple c'est attendre son tour (les personnels hospitaliers ne sont pas tous des professionnels de santé).
En quelle année les 113000 habitants de Saint-Denis seront-ils tous vaccinés contre le virus Sars-Cov-2 ? en 2021 ? en 2022 ? en 2023 ? Qui gagnera la course de vitesse entre le variant anglais rapide et la lente vaccination ? Si le variant anglais se propage dans les écoles de Saint-Denis, les hôpitaux tiendront-ils le choc ? L'État est défaillant. Le Ministère de la Santé manque de transparence sur le nombre de doses disponibles. La Ville de Saint-Denis dispose d'énormes moyens financiers. Pourquoi la Ville de Saint-Denis n'achète-t-elle pas elle-même les 226000 doses nécessaires en négociant un prix avec le laboratoire Pfizer ? La ville belge de Puurs se trouve à 353 km de Saint-Denis. En quelques heures un camion pourrait arriver de Puurs. Les 226000 doses seraient entreposées à Delafontaine, puis diffusées chaque jour dans les pharmacies et dans plusieurs centres aménagés. En deux semaines les 113000 injections pourraient être réalisées. En quinze jours finie l'épidémie de covid-19 à Saint-Denis.
@lecteur jsd. Si toutes les villes de France et de Navarre venaient à commander de leur cotés cela être le bazar et surtout va augmenter la corruption pour avoir le vaccin avant les autres et donc mécaniquement augmenter le prix unitaire d'un vaccin. Vu les pauvres moyen financier de la ville en comparaison de Paris par exemple. Ce que peut faire la ville c'est organiser avec l'ARS des centres de vaccination quand les vaccins seront disponible. Rien de plus.
@Azzedine, L'algorithme de répartition des flacons de vaccin sur le territoire défini par MCKINSEY est foireux. En Seine-Saint-Denis à Paris à Lyon plusieurs grands centres de vaccination sont à l'arrêt faute de doses. Et il y a le problème de la sixième dose. L'ARS demande aux professionnels de santé d'extraire six doses d'un flacon. Pour y arriver il faut remettre dans le flacon le surplus de produit prélevé à chaque une injection. Sauf que les aiguilles fournies par l'ARS ne sont pas assez fines. Même des infirmiers expérimentés ne parviennent pas à extraire cette sixième dose. MCKINSEY n'a pas compris la complexité de la vaccination. Il valait mieux faire confiance aux élus locaux et laisser les villes organiser elles-même la vaccination plutôt que de payer deux millions de dollars à un cabinet de conseil américain.