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Hanotin, demandez le programme
Les propositions sont couchées noir sur blanc. 48 pages de contenu que Mathieu Hanotin et ses colistiers ont présenté jeudi 6 février à l’occasion d’un grand meeting. « Il faut le voir comme la carte d’identité de qui nous serons quand nous gouvernerons la ville », lance la tête de liste à la tribune. Le conseiller départemental affiche sa confiance en vue du scrutin du 15 mars, et de paraphraser Albert Einstein pour tacler l’actuelle majorité : « Ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre. »
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Au fil d’un discours fleuve de plus d’une heure, Mathieu Hanotin a pris le temps de détailler par le menu ses solutions pour Saint-Denis et de répondre aux attaques dont certaines font l’objet. La cantine gratuite un cadeau fait aux riches ? « Non, une mesure de pouvoir d’achat pour les gens qui travaillent mais qui ont du mal à joindre les deux bouts. » Et de préciser au passage que la mesure ne sera effective qu’à la rentrée 2021. Privatiser la gestion du marché de Saint-Denis ? « Il n’en est pas question. En revanche, nous voulons le développer et expérimenter de nouvelles choses. »
À l’image de la promesse d’une patinoire pendant les fêtes de fin d’année. La ville équilibrée de Notre Saint-Denis passe-t-elle par la destruction de logements sociaux ? « On veut sortir des totems qui disent qu’il faut faire 40% de logements sociaux partout de la même manière. Nous construirons du logement social dans toutes les zones d’aménagement concertées. Le sujet central n’est pas le pourcentage mais la qualité et la diversité du logement social. »
Comment finance-t-on toutes les mesures proposées ? « D’abord en arrêtant de gaspiller comme avec les 5 millions € de l’école provisoire Confluence ou les 80 000€ de subvention à la Maison du commerce et de l’artisanat. Ensuite, il faut arrêter ce qui ne produit plus d’effets. Enfin il faut revenir à la légalité pour le temps de travail des agents municipaux. La loi nous y oblige d’ici à décembre 2021. »
En faisant travailler les agents 1 607 h/an (contre 1 535 h aujourd’hui), Mathieu Hanotin entend récupérer 4 à 5 millions €/an. Des arguments qui parleront peut-être aux électeurs potentiels d’Alexandre Aïdara auxquels l’ancien député a destiné son clin d’œil final : « Il faut se concentrer sur la seule liste qui a la chance de gagner. » Autrement dit, la sienne.
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Yann Lalande
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13 février 2020
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13 février 2020
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17 février 2020