Les articles de vos journaux ne m’interpellent pas toujours parce que je les trouve répétitifs. Mais l’un d’eux ma confortée sur un point : l’insalubrité de nos rues et trottoirs dans toute la commune. Ce fléau récent s’amplifie et devient désastreux, malgré des courriers adressés à M. Paillard et à son adjoint chargé de la propreté. Nous sommes de plus en plus englués dans la saleté et je trouve incompréhensible que les élus ne soient pas sensibilisés par ce problème : l’expansion de la commune, ok, mais la salubrité aussi.
Je suis née à Saint-Denis, je suis une quinqua, j’ai mes enfants et petits-enfants qui sont nés dans cette ville et bien avant mes grands-parents maternels. Bien entendu, je regrette les années 50-70, Saint-Denis « petite province », mais les temps changent. Il ne faut pas pour autant que ce soit la débâcle. J’en veux aussi aux techniciens d’entretien qui manquent d’assiduité, qui vont par exemple ramasser un papier devant eux et qui vont passer à côté de détritus immondes. Ce matin, dans mon quartier, c’était l’apocalypse de l’horreur (sacs en plastique, bouteilles, emballages pizzas, couches bébé, canettes, sacs poubelle éventrés, journaux…) et, nonchalamment, un technicien de Veolia qui ramassait dans les bosquets ici et là quelques bouts de papier. Nous avons aussi un square rue de l’Imprimerie qui a un portillon dégondé à même le sol depuis des mois et jamais personne ne vient l’entretenir. Alors cet espace de détente pour les enfants est devenu infréquentable. Il faut absolument mener une campagne contre cette saleté par toutes les voies parallèles.
Mme Mochini (la Plaine)