@ vous

PNRQAD
/ Droit de réponse suite à la tribune de Copros Libres Saint-Denis

Nom ou initiales: 
David Proult et Mathilde Caroly

Dans la bataille contre l’habitat indigne, le mal-logement et les marchands de sommeil, la lourdeur des procédures, les moyens publics trop limités, la précarité financière et administrative des premiers intéressés, entraînent bien souvent de la frustration pour chacun des acteurs qui voient des situations dramatiques, connues de tous, perdurées bien trop longtemps.

Néanmoins cette impatience légitime ne doit pas autoriser à porter des accusations publiques sans fondement, comme l’a fait le collectif Copros Libres Saint-Denis dans le Journal de Saint-Denis (JSD) du 28 mars dernier (et depuis le 19 mars en ligne sur le site du JSD) !  

Saint-Denis est engagée depuis plusieurs années dans la mise en œuvre de multiples actions visant à résorber l’habitat indigne et à défendre les locataires contre les agissements indignes des marchands de sommeil. Les moyens communautaires et municipaux consacrés à cette politique depuis une dizaine d’années ont été augmentés de manière très significative ; plus de 100 millions d’€ ont été investis entre 2010 et 2017 avec des résultats très encourageants reconnus par l’ensemble des partenaires : le procureur, l’ARS, l’ULII et dernièrement l’ANRU qui nous a accordé des financements supplémentaires pour poursuivre notre action, faisant du PNRQAD de Saint-Denis le plus ambitieux et le plus efficace à l’échelle nationale. A titre d’exemple, sur le Grand-Centre-Ville, ce sont 471 logements qui ont été réhabilités ou construits grâce au PNRQAD !

 

Pour rappel, chaque année, grâce à l’action de la Ville et de Plaine Commune :

·      plus de 400 visites effectuées dans les logements de la ville à la demande des occupants,

·      entre 70 à 80 arrêtés instruits au titre des pouvoirs de police du maire ou du préfet concernant chaque année plus de 200 logements en moyenne,

·      600 000 € de travaux de substitution réalisés par la ville en cas de carence des propriétaires et plus de 70% de ces sommes sont aujourd’hui recouvrées par voie d’impôt,

·      3 238 logements accompagnés : 59 copropriétés ciblées et 117 copropriétés volontaires

·      23,8 millions d’euros de travaux votés (dont 19 M€ en parties communes et 4,8 M€ en parties privatives)

·      Des dizaines de signalements adressés au procureur, avec des condamnations significatives à la clé

 

Affirmer que ce dispositif n'a jamais permis de lutter contre l’insalubrité et qu’il n’aurait comme objectif que de permettre aux syndics de recevoir de l'argent sans contrôle relève, au choix, d’une méconnaissance profonde des enjeux de l’habitat indigne, de la mauvaise foi ou de la calomnie.

Plutôt que de s’inscrire dans une démarche collective et constructive, Copros Libres Saint-Denis a choisi l’attaque gratuite, sans fondement et surtout sans proposition.                        . Comment peut-on accuser la Ville de Saint-Denis de ne rien faire pour les propriétaires au vu des moyens mis en œuvre et des résultats observables ? N’est-ce pas finalement ce genre d’attaques infondées et qui fait le jeu des marchands de sommeil ?

Il revient à chacun, en responsabilité, de tirer dans le même sens, sans chercher à jeter l’opprobre sur ceux qui sont engagés pleinement dans la bataille pour la dignité des Dionysien-ne-s.

 

Mathilde Caroly,  Maire-Adjointe au logement, à l’hygiène de l’habitat et à l’habitat                                                                                                                                                                               

David Proult, Maire-Adjoint à l’aménagement durable, à l’urbanisme et au foncier

PNRQAD

Réactions

Bonjour. Je vous remercie pour votre réponse. C'est toujours appréciable d'obtenir une réponse des élus en charge du logement sur Saint-Denis. La tribune du collectif Copros Libres Saint-Denis pose des questions sur l'efficacité réelle du PNRQAD. Il ne s'agit pas de remettre en cause le PNRQAD et de jeter le projet à la poubelle. Pour autant, il s'agit de s'interroger sur son efficacité réelle : le PNRQAD a t-il permis de réduire l'insalubrité à Saint-Denis ? A t-il permis de réduire le nombre de marchands de sommeil à Saint-Denis ? A t-il permis de lutter contre les syndics véreux à Saint-Denis ? Autant de questions que les copropriétaires sont en droit de se poser. L'efficacité du dispositif PNRQAD reste encore à démontrer. Le recul de l'insalubrité à Saint-Denis reste aussi à démontrer. Dans votre réponse, vous n'apportez pas de réponse précise à la question suivante : les syndics des immeubles concernés par le PNRQAD seront-ils contrôlés ? L'utilisation de l'argent du PNRQAD par les syndics d'immeubles sera t-elle contrôlée ? Si oui, merci de préciser de quelle façon les syndics seront surveillés dans le cadre du dispositif PNRQAD. Répondre à cette question est essentielle. Or, vous ne répondez pas sur ce point précis. Et, vous le savez, les syndics de Saint-Denis ont déjà planté un bon nombre de copropriétés. Et pas seulement les syndics de Saint-Denis d'ailleurs. Je vous invite à (re)visionner le reportage de M6 sur le syndic FARCOT sur ce lien : https://rutube.ru/video/aeda9dc2663667d02681e230ff898fc0/
Les dysfonctionnements (le mot est faible !) du syndic FARCOT sont décrits à partir de 46 minutes 20 dans ce reportage. Le syndic FARCOT a déjà planté une copropriété à Saint-Denis, je pense que vous connaissez ce dossier. Dans le cadre du PNRQAD, si les syndics ne sont pas surveillés, alors le PNRQAD dans ce cas risque de n'être qu'un pansement pour soigner une grosse blessure. Or, pour qu'une blessure soit guérie, un pansement ne suffit pas, il faut s'attaquer au fond du problème : syndics véreux et marchands de sommeil... Si ces éléments ne sont pas supprimés, le PNRQAD ne servira que de pansement. Mais le PNRQAD ne pourra en aucun cas régler les problèmes d'insalubrité sans fin à Saint-Denis.

Vous pouvez faire les discours que vous voulez, les Dyonisiens ont des yeux et s'en servent, depuis l'arrivé de ces élus (Braouzec, S.Peu, Paillard) l'habitat n'a cessé de se dégrader, vous gesticulez surement, je vous crois, mais à partir du moment où vous refusez de regarder la verité en face...vos analyses seront fausses et donc le remède apporté inefficace.

Parmi les 4 fondateurs puis animateurs de "Copros libres" je veux préciser que depuis quelques mois j'ai quitté çe que fut un très bon collectif, actif, innovant, ouvert, vraiment citoyen.
En effet de çe qui devait combiner actions concrètes vis avis de syndics peu fiables et de marchands de sommeil avec la création d'outils d'aide et de coopération en direction des conseils syndicaux et de copropriétaires en coopération critique avec collectivités, institutions et organismes divers, il n'est resté que des "coups d'éclat" le plus souvent sans argumentation ni éléments de preuve ou mettant en cause des personnes. De çe point de vue je partage le point de vue de Jean-Yves Mercier.
Le beau terme de "Copros libres" a ainsi été denaturé. Il sera restauré.

Les intentions, proclamations contre l'habitat insalubre et les marchands de sommeil, syndics indélicats qui pullulent étrangement à Saint-Denis (sans rapport avec la spéculation immobilière à terme) et les actes factuels divergent. Le Collectif a mis en évidence que le maire, par une position publique, refusait notamment de mettre en place une administration provisoire suivie, comme la loi de 1965 le lui permets, quand il avait connaissance de copropriétés en perdition du fait des agissements des acteurs susmentionnés. Le reste n'est que dans le meilleur des cas de la parlotte

@Brafmann

Pourriez-vous arrêter de squatter toutes les associations de St-Denis pour y diffuser votre idéologie.
Ces associations servent aux habitants pour mieux vivre et pas pour vos petits intérêts électoraliste. Depuis votre départ de St-Denis copro, nous pouvons réellement nous attaquer aux problème de copro et s'en prendre aux vrais décideur et responsable, c'est à dire la municipalité que vous défendez à tout prix, quoi qu'ils fassent.
Merci pour votre compréhension

Bonjour, je suis sur saint denis depuis 4 ans et j'ai rarement vu une ville où les copropriétés sont aussi dégradées. Étant donné qu'il faut 20 à 30 ans pour qu'un immeuble se dégrade, je m'interroge sur les municipalités précédentes. Pourquoi les ravalements ne sont pas exigés comme c'est le cas ailleurs?

Soumia ,il va vous falloir atterrir, j'attends avec impatience les résultats de vos actions.
Vous avez trouvé le véritable responsable ? cela me parait simpliste .
Tous les professionnels qui travaillent sur ces sujets depuis des décennies attendent vos remèdes miracles. Nous attendons les résultats de vos actions, n'hésitez pas à nous donner des exemples ,sur ce site, pourquoi pas !!!

Bonjour
A Mathilde Caroly et David Proult,

Je reprends vos mots. "plus de 100 millions d’€ ont été investis entre 2010 et 2017 avec des résultats très encourageants reconnus par l’ensemble des partenaires : le procureur, l’ARS, l’ULII et dernièrement l’ANRU qui nous a accordé des financements supplémentaires pour poursuivre notre action, faisant du PNRQAD de Saint-Denis le plus ambitieux et le plus efficace à l’échelle nationale. "

Mais avez vous pensez juste au hasard de demander si les habitants étaient satisfaits de votre action??

Nous faire une liste à la Prever de vos "actions" positives et oubliez vos choix politique douteux qui font de la ville de Saint Denis, une des villes avec les taux d'insalubrité les plus élevés de France.... c'est fort de café. Comme si vous n'étiez responsable de rien.

Je vous invite à revoir le conseil municipal sur la gestion urbaine de proximité ou S. PRIVE a eu le courage de dire que c'est un échec notable. Vous n'avez rien donc appris de ces années de pouvoir.

Sortez du conseil municipal ou tous le monde se satisfait de tous et de n'importe quoi comme s'il n'y avait pas d'urgence. La phrase à la mode au conseil municipal "je me satisfait".

Libre à vous de foncez dans le mur. N'emportez pas les habitants avec vous s'il vous plait.

@democratie

Vous n'êtes pas mon interlocuteur, je ne vous connais pas contrairement à Brafmann, mais je pense que vous n'êtes là que pour défendre cette mairie et rien d'autres, vous n'êtes pas objectif et donc il ne sert à rien de vous apporter des arguments.

@Paul

Cette municipalité n'a cessé d’appauvrir la ville en chassant les Dyonisiens pour les remplacer par "l’extrême misère" dixit Braouzec. Les copros sont pris à la gorge, les nouveaux habitants ne sont pas solvable pour effectuer des travaux aussi onéreux, ce qui a causé les nombreux incidents dans ces copros l'été dernier...Sinon pour Mr Proult et ses amis de la mairie, la ville est en gentrification, donc il faut plus d’extrême misère, cherchez la logique??? perso je la connais, une logique purement électoraliste et rien d'autres, ils l'encapsule avec des arguments humaniste, démocratique...etc etc

Pourquoi ne pas débattre sereinement sur les réflexions de Copros Libres Saint-Denis qui permettent d’avancer sur des questions aussi épineuses que l’insalubrité, les marchands de sommeil, les syndics véreux et tous les malheurs qui sont engendrés auprès des malheureux habitants pris dans ce tourbillon tragique ? Il n'y a qu'à Saint-Denis où poser des questions légitimes sur le retour des investissements publics du PNRQAD soient ressenti par les élus comme "porter des accusations publiques sans fondement". Lors du dernier conseil municipal il a été annoncé que depuis cette année l’insalubrité commencerait à être en recul grâce aux actions menées par les pouvoirs publics. Cela laisse entendre, à qui le veut bien, qu’il y a eu une certaine inefficacité des actions menées jusque-là. Les dyonisiens aimeraient connaître davantage les actions menées pour la lutte contre l'insalubrité, les marchands de sommeil, les syndics véreux… par la municipalité et être informés de son efficacité réelle. N’y aurait-il pas des actions et des engagements supplémentaires qui pourraient être mis en place pour améliorer la situation ? Le ressenti des habitants étant que cela empire d'année en année et il ne me semble pas très intelligent politiquement de faire semblant de rien et envoyer des suppôts militants dénigrer les attentes légitimes de la population. Je leur rappellerai au passage que tous ne sont pas des opposants… Autant rechercher ensemble des actions et solutions plus efficaces non ?

Immeuble du 22 Ornano en est la preuve flagrante. La copropriété continue de se dégrader et aucune solution n'est envisagée. Le danger est proche et réel...
Arrêté d'insalubrité depuis 2010!?
La loi Alur donne autorité à la Mairie, aux collectivités territoriales, au préfet, au procureur, et aux créanciers la possibilité de la mettre sous tutelle, qu'est-ce qu'on attend? Des morts???
Ce collectif met en lumière les VRAIS problèmes des Dyonisiens c'est d'ailleurs grâce à ce collectif que la copro du 22 Ornano a pu se débarrasser du syndic SDC. Bravo pour le travail accompli et bon courage pour le reste à venir

Bonjour.
https://www.sudradio.fr/politique/stephane-peu-pcf-le-gouvernement-veut-...

S. PEU le chantre du béton à Saint Denis a parlé des autres pays. D'accord c'est un échec...
Mais il n'a pas parlé de Saint Denis comme de réussite....Il se cache bien de le dire.

Je vous voit à des kilomètres (oui c'est pas le même sujet, c'est la loi ELAN). Seulement, sa gestion "fine" (pour reprendre ses mots) du parc privé a fait de centre ville de Saint Denis un lieu ou les copro se sont effondrées faute de propriétaires habitants.

Parler du logement uniquement par la question de la réhabilitation sans parler de la question sociale est un non sens. La limitation du prix moyen au mètre carré a fait venir des investisseurs qui ne mettaient pas beaucoup dans la copro et qui n'investissent pas car leurs biens ne prennent pas de valeurs.

Pourquoi investir dans le maintien d'une copro alors qu'on y habite pas et que le bien ne prendra pas de valeur alors que les loyers tombent (souvent en cash) ??? Aucun.

Bienvenu dans le monde réel Messieurs dames les élus. Et si vous semblez découvrir la situation... Bienvenu à Saint Denis.

La vérité est simple à Saint Denis la ville ne connait pas et/ou fait semblant de ne pas comprendre. L'action en matière de lutte contre l'insalubrité en particulier sur les copropriétés fragiles est nul, en voyant ce qui se fait ailleurs on se rend compte clairement que ce sujet n'est pas maîtrisé et la ville ne s'en donne pas les moyens et laisse les rapports de forces dans ces copropriétés en faveur des principales coupables de cette situation d'insalubrité, que sont les syndics et les marchands de sommeil qui ont depuis longtemps fait une véritable OPA sur les copropriétés où se concentrent des copropriétaires fragiles qui ne sont pas suffisamment au courant de leurs droits. Ces loups de l'immobilier multiplient les victimes dyonisiennes et petit à petit les mènent vers une fragilisation extrême de leurs copropriétés qu'elles ont acquis dans l'unique but de se loger et non pas d'investir.
Les opérations de requalification de certains quartiers de la ville est l'arbre qui cache la forêt dévaster par les parasites, que sont les acteurs historiques de l'immobilier sur notre ville syndics et autres marchands de sommeil. La ville est coupable et les victimes sont et seront nombreuses. Soit la ville prend conscience de la situation qui visiblement est tabou pour beaucoup, soit il sera trop tard et les victimes deviendront l'étendard d'un mouvement de dénonciation d'ampleur dont Saint Denis deviendra le symbole. Des moyens existes ce qu'il manque c'est du courage...

Tous les témoignages et ressentis concordent. Il est évident que le centre-ville est en proie à une opération de spéculation immobilière d'ampleur avec des poupées russes (marchands de sommeil, syndic véreux etc....). Est ce que les représentants de la ville sur ce fil de discussion le contestent oui ou non? Que la ville ne puisse pas y mettre un terme du jour au lendemain, sans doute. Pour autant, l'apathie de la majorité municipale face à ces copros en perdition pourrait passer pour un manque de volonté politique ou de technique administrative si il n'y avait pas une surréaction auprès des mêmes copros quand ces dernières parviennent à chasser les dits syndics en proposant tout de go des subventions de réhabilitation qui s'avèrent à terme des prêts destinés à réhabiliter les immeubles, la condition étant systématiquement la fin de l'administration provisoire et la désignation d'un nouveau syndic. Etrange non?

Avec ou sans Brafmann, c'est un collectif qui est concrètement dans la réalité et surtout pragmatique ... c'est très rare à St-Denis. Laissons travailler ce collectif qui a fait ses preuves.

Dans leur réponse, David Proult et Mathilde Caroly indique, je cite : "Plutôt que de s’inscrire dans une démarche collective et constructive, Copros Libres Saint-Denis a choisi l’attaque gratuite, sans fondement et surtout sans proposition.". Je me permettrais juste de rappeler que l'essentiel des propositions formulées par le collectif ont été refusées par Stéphane PEU, lorsqu'il était Maire-adjoint à l'urbanisme. Donc donner des leçons au collectif pour "agir collectivement", je veux bien, mais je pense que les Maires-adjoints de Saint-Denis sont assez mal placés pour le faire. Rappel de la réponse écrite faite par Stéphane PEU ici : http://copros-libres-saint-denis.over-blog.com/2017/03/maison-de-l-habit...

Un commentaire que l'on vient de recevoir pour le collectif, à propos du droit de réponse de David Proult et Mathilde Caroly. L'analyse est très bonne : "Lachapelle93 - 1) Le droit de réponse est encadré par la loi. Celui que se sont octroyé les maires adjoint sort de ce cadre. L'article sobrement intitulé "Les limites du PQRNAD" ne met à aucun moment en cause les maires adjoints ou la mairie. C'est le récit du vécu d'un copropriétaire face à un syndic véreux qui n'est pas non plus nommé et n'a donc pas sollicité de droit de réponse conformément à la loi. 2) Sauf erreur mairie et PQRNAD ne font pas qu'un. Comment un dispositif pourrait-il exiger un droit de réponse ? C'est comme si j'écrivais "le CICE ça craint, les entreprises ne jouent pas le jeu" et que des ministres venaient demander un droit de réponse. Les journaux ne feraient plus que ça publier des "droits de réponse" dès que les citoyens émettent une opinion sur les politiques en cours. 3) Les propositions de l'auteur de l'article "les limites du PQRNAD" se déduisent justement de l'article qui suggère évidemment de ne pas verser l'argent aux syndicats dont le compte bancaire est plus souvent celui du syndic et donc de payer les entreprises intervenantes après quitus avec consignation d'une partie du prix pour assurer la levée et la réparation des inévitables réserves et malfaçons. Il suggère aussi évidemment que les entreprises soient triées sur le volet par les acteurs désintéressés du PQRNAD plutôt que par le syndicat des copropriétaires par un vote qui peut être confisqué par des marchands de sommeil ou "alliés" du syndic. Point de poux sur une tête chauve ! Non mais !"

Il est toujours assez cocasse de lire que l'argent peut résoudre tous les problèmes quand on a affaire à des élus "communistes", mettons cela sur le compte de la propagande classique. L'immobilier est une affaire très concrète, qui comme la sécurité impose une gestion précise assortie d'un suivi, et donc essentiellement une volonté ( l'action immédiate doit remplacer la lutte et la revendication de façade) Or dans une logique de nivellement par le bas du tissu urbain , l'argent injecté ne sera qu'un pansement sur une jambe de bois. Ce qu'on appelle "politique de la ville" consiste essentiellement à refaire les boites aux lettres périodiquement. Tant que la population occupant l'habitat ancien ne sera pas plus "diverse" et à l'image d'une ville moderne la dégradation continuera sa marche.

Différent degrés de défaillances locataires : non information des fuites qui sont les plus destructrices pour l'habitat ancien ( irresponsabilité ou inconscience )/ dégradations diverses , impayés/ squats ( expulsions onéreuses et compliquées, impact direct sur la gestion de la copropriété) ,

Défaillances copropriétaires : non réalisation ou mauvaises réalisation de travaux privatifs/ défaut de vote des travaux nécessaires ( toitures / réseaux / sécurisation accès ) Pas de solution rapide pour la vente judiciaire des appartements des copropriétaires défaillants, laissant la porte ouverte aux "marchands de sommeils".

Défaillances syndic : qui voudrait installer son syndic à Saint-Denis? Pour ma part je trouve cela assez risqué, y compris pour son intégrité physique ( il faut avoir assisté à quelques assemblées générales mouvementées pour comprendre mes propos ) La législation s'est complexifiée, rendant difficile la compréhension des documents par les copropriétaires. Problème de syndics inactifs / beaucoup trop lents , ou malhonnêtes sur la gestion des fonds et difficulté de changer de syndics ( autant de problèmes non réglés par la loi )

Les "marchands de sommeil" ne sont là que pour remplir un vide que la mairie creuse par ses actions contre-productives Les investisseurs classiques repartent vite quand il s'aperçoivent ce que la mairie peut entreprendre pour nuire à leurs intérêts ( arrêtés d'insalubrités, préemption, expropriation ). Ainsi les classes moyennes et supérieures, à même de pouvoir redresser sur la durée la situation d'un immeuble dégradé, ne sont pas motivés à s'installer , d'autant plus quand elles constatent l'intérêt de la mairie pour les questions de sécurité ou de propreté,,,Osons le rappeler, la volonté de construire toujours plus de logement sociaux dans cette ville est une simple folie idéologique à visée purement électoraliste. La aussi, la loi ne prévoit rien pour les villes dépassant un certain quota de logement sociaux,,,

Résumons, il faudrait légiférer plus utilement sur tous les acteurs défaillants : Villes, propriétaires, locataires, syndics.