J’ai pour habitude de décortiquer le Journal de Saint-Denis chaque semaine, et cette semaine l’article sur la Porte de Paris en pleine mue a retenu toute mon attention.
La semaine dernière, le jeudi 2 avril le matin, nous avons eu droit à un embouteillage carabiné. Nous savons que les choses ne peuvent pas se faire sans douleur, mais où le bât blesse, c’est avec les décisions prises par la RATP qui en rajoute. De quel droit ces Messieurs les chefs décident de ne pas assurer aux habitants de la Plaine qui vont à Saint-Denis leur retour sous prétexte de circulation chargée ? Lorsque nous disons qu’à la Plaine nous ne faisons pas partie de Saint-Denis, n’a-t-on pas raison ? Nous avons dû attendre 50 minutes à la mairie pour pouvoir revenir à la Plaine, les bus s’arrêtant Porte de Paris. Explication des chauffeurs : « L’ordre des chefs ». Prenez les transports en commun nous dit-on. Allez-y, vous serez servis, bravo !
Que fait Monsieur le maire pour ses administrés, après que la presse nous eut annoncé 9,8% d’augmentation des impôts locaux. Après ça, vous avez le moral. J’aimerais, si c’est possible, voir ceci dans le courrier des lecteurs dont je fais partie, car ce jeudi nous étions un paquet à protester à l’arrêt. Nous avons décidé que le bus dans lequel nous pourrions monter afin de rentrer à la Plaine, nous allions le prendre gratis et c’est ce que nous avons fait. Personne n’a payé sons ticket.
En espérant que vous ferez une petite place aux mécontents de la RATP.
Mme Chabin