« La gnognotte, c’est pas le but de la boutique ! » Carlos Madeira, de la boucherie-charcuterie du Pavillon (54, rue Gabriel-Péri), y tient. Chez lui, la viande provient d’animaux nés, élevés et abattus en France, et les produits charcutiers et les salades de petits artisans. Dans son magasin au charme désuet, il propose aussi des légumes en bocaux, une sélection de bouteilles de vin, des condiments, des pâtes artisanales et des œufs, « j’en vends 360 par semaine ! »… En résumé de quoi se concocter un bon repas.

« Je vais chercher ma marchandise deux fois par semaine à Rungis », explique le professionnel qui a repris l’affaire – qui existe depuis l’après-guerre – il y a dix ans. « En allant chercher une baguette chez Madame Buridan, j’ai appris qu’elle était à vendre », se remémore le Dionysien qui « connaît la ville comme [sa] poche ». « J’ai commencé mon apprentissage en 1987 rue de la République, à La Populaire. »

S’il apprécie « l’air pur de la Haute-Savoie », Carlos n’imagine pas un jour quitter Saint-Denis dont il aime « l’animation ». Et dont il soutient les équipes féminine et masculine de tennis de table, sa grande passion. Si une rotule défaillante l’a contraint à cesser lui-même de jouer, il assiste aux matches de Pro B le mardi soir à La Raquette. Quand il le peut, car le lendemain il se lève tout de même aux aurores pour aller à Rungis…

Ouvert du mardi au samedi (9 h/13 h et 16 h/19 h) et le dimanche (9 h/13 h).

Patricia Da Silva Castro

Le plus

La rôtisserie où le boucher fait cuire des poulets « label et élevés au grain » ou des rôtis, volailles et toute autre viande sur commande (Tél. : 01 48 20 11 77).

Le moins

La coupure de l’après-midi, qui peut se prolonger jusqu’à 16 h 30 les mercredi et vendredi, jours d’approvisionnement à Rungis, parce que le commerçant « se lève plus tôt ».