L’équipe actuelle en a pris les rênes en 2011 et se compose d’une petite quarantaine de membres. Pour les contacter, une permanence à la Maison de la vie associative, un jeudi sur deux de 18 h à 20 h hors vacances scolaires (1). Dionys’SEL c’est aussi un jardin partagéet un atelier de couture, les deux accueillis dans les locauxde la coopérative Andines.L’idée de départ est que chaque humain possède des biens,des compétences, des savoirs àproposer aux autres en échange d’autres biens, savoirs oucompétences et sans passer par l’argent. Une valeur en unité de temps (la minute) est définie et sert à évaluer l’échange. 

À Dionys’SEL, on l’appelle le basilic (c’est le pêcher à Montreuil, le piaf à Paris). Pour comptabiliser des services, le système est assez simple. Mais pour évaluer un objet ? Un objet a la valeur qu’est prête à donner la personne qui veut l’acquérir. Chaque SELrépertorie dans un cataloguede ressources qui recense toutes propositions d’échanges. On ne peut pas réduire l’activité des SEL à du troc car l’appartenance à une communauté est plusimportante que l’échange en lui-même. Et ce n’est pas un hasard si la première phrase de la charte du SEL est « le lien est plus important que le bien ». 

V.L.C.